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Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Vaccination contre la rougeole  

Des cas de rougeole ont récemment été confirmés au Québec, dont plusieurs à Montréal. Dans le contexte d’une hausse du nombre de cas, la Santé publique rappelle que la vaccination demeure le meilleur moyen de se protéger contre la maladie. 

Pour en savoir plus sur la vaccination

Conseils et prévention

Conseils et prévention - Vaccination des enfants : un rendez-vous à ne pas manquer

2 mois à 6 ans

Prendre rendez-vous pour la vaccination de votre enfant

Avant de se présenter au rendez-vous de votre enfant

Apportez le carnet de vaccination de votre enfant avec vous à tous ses rendez-vous médicaux. Le professionnel de la santé pourra vérifier si votre enfant est à jour dans sa vaccination.

Gardez le carnet de vaccination de votre enfant dans un endroit sûr afin de pouvoir le retrouver facilement lorsque vous en aurez besoin. Avez-vous pensé en faire une copie en le prenant en photo ou en le numérisant?


En cas de perte du carnet de vaccination de votre enfant, vous pouvez demander une copie.

Même sans carnet, vous pouvez quand même prendre rendez-vous aux âges recommandés. Une preuve de vaccination papier vous sera remise sur place.

    Prendre un rendez-vous

    La prise de rendez-vous pour la vaccination des enfants de 0 à 5 ans est accessible en CLSC, dans chacun des CIUSSS de Montréal. Il est possible de prendre rendez-vous par la plateforme en ligne Clic Santé : 

    clicsante.ca

    Pour les coordonnées téléphoniques et les adresses de chacun des CLSC :trouvez votre CIUSSS à l'aide de votre code postal

    Tutoriel d'aide à la prise de rendez-vous en ligne

    Vérifier si votre enfant est à jour dans sa vaccination

    Vaccins à recevoir selon l'âge de votre enfant

    Les vaccins sont plus efficaces s'ils sont administrés au bon moment! Prenez rendez-vous aux moments clés prévus au calendrier vaccinal afin d'offrir à votre enfant la meilleure protection possible.

    Si votre enfant a dépassé l'âge recommandé, prenez quand même rendez-vous afin de rattraper les doses de vaccin manquées. Le professionnel de la santé pourra vous conseiller lors du rendez-vous.

    Voici ci-dessous la liste des vaccins recommandés pour les enfants selon leur âge 

    VACCIN À 2 MOIS À 4 MOIS À 12 MOIS À 18 MOIS ENTRE 4-6 ANS
    Diphtérie-coqueluche-tétanos-Hépatite B-polio-Hib X X X
    (sans hép. B)
       
    Pneumocoque X X X    
    Rotavirus X X      
    Méningocoque C       X  
    Rougeole-rubéole-oreillons-varicelle     X X  
    Diphtérie-coqueluche-tétanos-polio         X
    Hépatite A-hépatite B       X  

    Source :  MSSS (2021). Protocole d'immunisation du Québec (PIQ).

    Autres vaccins recommandés selon l'état de santé de votre enfant

    Si votre enfant a une maladie chronique, un problème cardiaque ou est immunodéprimé, il est fortement recommandé de recevoir les vaccins suivants, à partir de 6 mois :

    Vaccination contre la COVID-19

    • La vaccination contre la COVID-19 est offerte à tous les enfants âgés de 6 mois et plus.

      Elle est particulièrement recommandée pour les jeunes qui ont une maladie chronique, un problème cardiaque ou qui est immunodéprimé. 

      Pour plus d'information et pour prendre rendez-vous :

      Québec.ca/vaccinCOVID

    Vaccination contre la grippe

    • La vaccination contre la grippe est recommandée pour les enfants de 6 mois et plus atteints de certaines maladies chroniques.

      Les enfants de moins de 6 mois ne peuvent pas être vaccinés, mais ils sont à risque des complications de la grippe. Il est recommandé que les enfants et toutes les personnes vivant sous le même toit qu'un enfant de moins de 6 mois soient également vaccinés pour éviter de leur transmettre la grippe.

      Pour plus d'information et pour prendre rendez-vous :

      Québec.ca/vaccinGRIPPE

    Comment vérifier le carnet de vaccination de votre enfant

    En cas de perte du carnet de vaccination de votre enfant, vous pouvez demander une copie.

    Même sans carnet, vous pouvez quand même prendre rendez-vous aux âges recommandés. Une preuve de vaccination papier vous sera remise sur place.

    Il y a 5 moments clés à retenir pour la vaccination des enfants : 2 mois, 4 mois, 12 mois, 18 mois et lors de l'entrée à la maternelle (entre 4 et 6 ans). Néanmoins, il n'est jamais trop tard pour aller chercher un vaccin si la période recommandée est passée.

    Étapes à suivre

    • Le carnet de vaccination de votre enfant contient un tableau avec chacun des vaccins recommandés selon son âge (voir exemple ci-haut). Le carnet est ensuite séparé en sections pour chaque maladie pour laquelle un vaccin est recommandé.
    • Comparez les vaccins inscrits dans les différentes sections du carnet de vaccination et le nombre de doses indiquées dans le calendrier vaccinal. Au besoin, vous pouvez demander l'aide d'un professionnel de la santé, notamment en appelant au 811.
    • Si vous remarquez que votre enfant n'est pas à jour dans la vaccination recommandée pour son âge, prenez rendez-vous dans un CLSC près de chez vous.

    Vaccins reçus à l'extérieur du Québec

    Votre enfant a reçu un vaccin à l'extérieur du Québec?

    Au besoin, consultez un professionnel de la santé pour vous aider à comparer le carnet de vaccination de votre enfant avec celui du Québec.

    Trucs et astuces lors de la prise de rendez-vous

    • Apportez le carnet de vaccination de votre enfant avec vous à tous ses rendez-vous médicaux. Le professionnel de la santé pourra vérifier avec vous si votre enfant est à jour dans sa vaccination.
    • Après le rendez-vous vaccinal, prenez tout de suite le prochain rendez-vous avant de quitter le CLSC. Assurez-vous de l’ajouter à votre agenda personnel.
    • S'il n'est pas possible de prendre rendez-vous immédiatement, ajoutez un rappel à votre agenda 1 mois avant la période recommandée pour ne pas oublier de prendre rendez-vous.
    • Si vous hésitez à faire vacciner votre enfant, vous pouvez quand même prendre rendez-vous afin de discuter avec l'infirmière. Elle pourra répondre à vos questions.

    Informations générales sur la vaccination

    Pourquoi faire vacciner son enfant

    Faire vacciner vos enfants aux âges recommandés est l’un des meilleurs moyens de les aider à rester en santé et de les protéger contre les maladies graves.

    Un vaccin réduit les risques d’attraper une ou plusieurs maladies et de la transmettre à d’autres personnes. Si une personne vaccinée attrape quand même la maladie, le vaccin réduit les symptômes et les risques de conséquences graves.

    Maladies évitables par la vaccination

    Depuis le tout premier vaccin de l'Histoire en 1796, la vaccination a maintes fois fait ses preuves et continue d'avoir un impact positif inestimable sur la santé des populations. Elle réduit la circulation de plusieurs maladies, puis diminue l'absentéisme, les complications, les hospitalisations et les décès. La vaccination est le meilleur geste que vous pouvez poser pour protéger vos enfants. 

    Certaines maladies évitables par la vaccination ne circulent plus ou très peu au Québec, mais le risque de leur réapparition est toujours présent, surtout si la couverture vaccinale de la population n'est pas assez élevée. Dernièrement, deux maladies évitables par la vaccination préoccupent particulièrement la santé publique, la rougeole et la poliomyélite. En effet, des éclosions ou des cas de ces graves maladies ont été répertoriés à proximité du Québec.

    La vaccination des enfants réduit aussi les risques de complications ou d’hospitalisation de maladies plus courantes, comme la varicelle le pneumocoque ou la coqueluche.

    Coqueluche

    • Définition

      • La coqueluche est une infection respiratoire très contagieuse causée par une bactérie.
      • Les principaux symptômes sont un écoulement nasal, une perte d’appétit et une quinte de toux prolongée (semblable à un bruit de coq) pouvant provoquer un étouffement ou des vomissements. La toux peut durer plusieurs semaines. 

      Situation à Montréal

      • Chaque année au Québec, on dénombre entre 240 et 1 600 cas de coqueluche.
      • Entre 2014 et 2016, la coqueluche a causé en moyenne 59 hospitalisations et 8 admissions aux soins intensifs par année. Les enfants de moins de 6 mois représentent 66 % des hospitalisations. Les nourrissons de moins de 3 mois représentent 91 % des admissions aux soins intensifs.
      • Entre 1999 et 2015, 21 décès ont été enregistrés chez des enfants de moins de 4 mois en raison de la coqueluche.

      Pourquoi se faire vacciner

      Le vaccin contre la coqueluche prévient de 90 % les risques d’attraper la maladie, surtout durant les 4 à 6 premières années de la vie, où les complications sont les plus sévères. 
      La vaccination durant la grossesse protège approximativement de 90 % des nourrissons âgés de moins de 3 mois. Il est ainsi recommandé à toutes les femmes enceintes de se faire vacciner contre la coqueluche lors de leur grossesse.

      Pour plus d'information

    Rougeole

    • Définition

      • La rougeole est une maladie respiratoire virale grave et extrêmement contagieuse. La maladie se développe chez plus de 90 % des personnes non vaccinées qui ont été exposées à un cas de rougeole.
      • Elle se caractérise par de la fièvre et une éruption cutanée sous forme de rougeurs généralisées. D’autres symptômes peuvent également apparaître, par exemple toux, congestion ou écoulement nasal, rougeur des yeux, sensibilité à la lumière et larmoiement.
      • 20 % des personnes non vaccinées qui attrapent la rougeole auront besoin d’être hospitalisées, alors que plusieurs d’entre elles auront des complications graves, dont des séquelles neurologiques pouvant aller jusqu’au décès.

      Pourquoi se faire vacciner

      • La vaccination demeure la meilleure protection contre la rougeole. L’efficacité du vaccin après 2 doses est de plus de 95 %. 
      • On estime que le vaccin contre la rougeole a évité plus de 20,4 millions de décès à travers le monde, entre 2000 et 2016.

      Situation à Montréal

      • 71 à 90 % des enfants nés entre 2016 et 2020 sont adéquatement vaccinés. Ce pourcentage est inférieur à l’objectif de 95 % établi pour atteindre une immunité collective à l’échelle de la population.

      Pour plus d’information

    Poliomyélite (polio)

    • Définition

      • La poliomyélite (polio) est une maladie causée par un virus qui s’attaque au système nerveux, en particulier aux nerfs qui permettent de contrôler les muscles.
      • Les complications graves de la maladie sont des problèmes respiratoires, une paralysie des bras et des jambes qui peut être permanente et le décès.

      Pourquoi se faire vacciner

      • Il n’existe aucun traitement contre la polio. 3 doses de vaccin administrées à 2 mois, 4 mois, 12 mois, suivies d’un rappel entre 4 et 6 ans garantissent une protection à vie et une efficacité de près de 100 % contre la paralysie causée par cette maladie.

      Pour plus d’information

    Quelques faits sur la vaccination

    Administrer plusieurs vaccins différents en même temps à un enfant est sécuritaire

    • À chaque instant, le corps humain est en contact avec des millions de microbes différents. Même chez un jeune enfant, le système immunitaire peut facilement réagir à plus de 10 000 microbes en même temps. Ainsi, les enfants peuvent recevoir plusieurs vaccins le même jour sans aucun risque.

      De plus, les vaccins sont tout aussi efficaces s’ils sont administrés au même moment. La réaction après la vaccination n’est pas différente si l’on reçoit un ou plusieurs vaccins le même jour.

    Les agents de conservation et les adjuvants dans les vaccins sont sécuritaires

    • Le thimérosal contenu dans certains vaccins n’est pas toxique.
      Certaines croyances ont associé le mercure contenu dans cet agent de conversation au « mercure toxique ». Au contact du corps humain, le thimérosal se transforme en éthylmercure, un produit sans risque et rapidement éliminé par l’organisme. 

      Il ne faut pas confondre ce produit avec le méthylmercure, qui est un contaminant toxique que l’on retrouve notamment chez certains poissons contaminés.

      Les sels d’aluminium contenus dans certains vaccins ne sont pas toxiques.
      Les sels d’aluminium sont utilisés pour améliorer l’efficacité des vaccins. Ils améliorent aussi la réponse immunitaire des personnes vaccinées. C’est ce que l’on appelle les « adjuvants ». La quantité d’aluminium est de moins de 1 mg par dose de vaccin, soit beaucoup moins que plusieurs aliments qui font partie de notre quotidien (légumes, céréales, produits laitiers, etc.). Ce métal se retrouve partout : 9 % de la surface de la Terre est composée d’aluminium. Il n’y a aucun risque à en consommer en très faible quantité.

    Il n'y a aucun lien entre le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO) et l'autisme

    • Cette croyance provient d’une étude non vérifiée et controversée publiée dans la revue The Lancet en 1998. La revue a d’ailleurs retiré cette étude en raison de la faiblesse de la méthodologie utilisée (ex. : l’étude ne portait que sur 12 enfants et n’avait pas de groupe contrôle). De plus, aucun autre chercheur n’a été en mesure de reproduire les résultats de l’étude, un principe de base en science. Enfin, l’auteur a même été accusé de conflit d’intérêts et de fraude scientifique.

      Pour répondre aux inquiétudes, de nouvelles études ont été réalisées à partir des données médicales de millions d’enfants à travers le monde. Ces études ont démontré qu’il n’y a pas plus de cas d’autisme chez les enfants vaccinés que chez les autres. Il n’y a donc pas de lien.

    Sécurité des vaccins

    Développement des vaccins

    • Les vaccins doivent passer de nombreuses étapes de vérification rigoureuse avant d’être autorisés au Canada. D’abord, le fabricant doit démontrer que son vaccin est sécuritaire et efficace en faisant plusieurs séries d’études auprès de groupes de volontaires. Le nombre de volontaires augmente à chaque étape. Ces études comparent les réactions immunitaires et physiques des personnes qui reçoivent le vaccin à celles de personnes qui reçoivent une solution saline sans vaccin (placebo).

      Ensuite, Santé Canada analyse de manière rigoureuse la totalité des résultats du fabricant afin de s’assurer que toutes les normes en matière de sécurité, de qualité et d’efficacité sont respectées. Si toutes les normes sont respectées, le vaccin est autorisé. Il peut alors être distribué au pays, en restant surveillé de près.

    Surveillance

    • Chaque lot de vaccin distribué au Canada est inspecté et échantillonné afin de s’assurer que le vaccin est sécuritaire. De plus, des comités d’experts indépendants (du gouvernement et du fabricant) rassemblent et analysent tous les effets secondaires. Ces comités peuvent ainsi réviser les recommandations, au besoin.  

      Le Canada a aussi un programme qui vise à déceler les effets secondaires liés à la vaccination des enfants : le programme IMPACT, géré par la Société canadienne de pédiatrie et déployé dans 12 hôpitaux pour enfants à travers le pays. Un des objectifs de ce programme est de détecter des événements inattendus ou inhabituels menant à l'hospitalisation d'un enfant après la vaccination.

    Reconnaitre une source d'information crédible

    Plusieurs sources d’information existent en matière de santé. Cependant, les références crédibles sont parfois mélangées avec d’autres sources qui ne s’appuient pas sur des bases scientifiques reconnues. Parfois, ces sources non vérifiées peuvent même contenir de l’information trompeuse.

    Une source d'information fiable :

    • Indique clairement sa mission et son but.
    • Fournit de l’information récente, fondée sur des données scientifiques sérieuses et approuvées par des organismes et des experts reconnus.
    • Indique les groupes ou les organismes qui la financent ainsi que leurs coordonnées, s’il y a lieu.

    Pour plus d'information :

    Questions?

    Vous pouvez obtenir plus d'information sur la vaccination auprès d'un médecin ou d'un professionnel de la santé :

    • Téléphonez à la Ligne Info Santé : 811
    • Informez-vous auprès de l’infirmière scolaire de votre enfant
    • Informez-vous auprès du CLSC de votre quartier
    • Informez-vous à votre médecin de famille

    Source : Direction régionale de santé publique de Montréal

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    Dernière mise à jour: 2024-03-25